Message de condoléances de SEM Yacouba Isaac ZIDA
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris ce jour 26 juin 2019, la disparition du Général Jean Gérard Bila ZAGRE, ancien chef d’État-Major Général des Armées. Pendant près de 40 années durant le Général a servi la nation burkinabè dans diverses hautes fonctions civiles et militaires. En baptisant personnellement en octobre 2015 l’ex Camp Bangré de Kamboinsé désormais Camp Général Bila ZAGRÉ, nous tenions à lui rendre un hommage mérité et à reconnaitre sa droiture, son intégrité, son sens élevé de la patrie et l’importante contribution de ce père à la lutte du peuple burkinabè dans sa marche vers le développement. Ses précieux et sages conseils vont nous manquer.
À sa famille et à ses proches, nous partageons votre chagrin en ces moments difficiles et vous présentons nos sincères condoléances.
Que le Seigneur de l’Éternité vous console.
SEM Yacouba Isaac ZIDA

YIZ News Avril 2019
La troisième lettre de nouvelles YIZ News vient de paraître! Je vous invite à la lire et la faire lire.
YIZ_News_002-Avril_2019Bonne lecture à toutes et à tous !
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Bonne et heureuse année 2019
Bonne et heureuse année 2019 chers compatriotes et amis du monde entier!
Ma prière est que 2019 soit meilleure sur tous les plans pour notre nation, pour vos familles et pour tous ceux qui vous sont chers.
Je demeure plus que jamais convaincu que ma vision qui est celle d’« Un Burkina Faso meilleur, un pays où chaque citoyen quels que soient son sexe et son âge, voit se réaliser son rêve dans un pays harmonieusement transformé en un havre de paix, de liberté, de justice et de progrès pour toutes les générations », verra un jour son accomplissement pour le bonheur de tous.
Que Dieu bénisse notre patrie le Burkina Faso.
Le Burkina notre patrie en danger
En seulement quelques jours, nous avons observé avec grand regret qu’une dizaine de gendarmes et trois militaires se sont ajoutés à la longue liste de morts des suites d’agressions ennemies dirigées contre notre nation. Il est de notre devoir de dénoncer ces attaques qui ont fait depuis quelques années des centaines de morts parmi nos compatriotes civils et militaires. Face à ces balles assassines d’une menace certes furtive et invisible, mais qui semble surtout invincible à ce gouvernement, nous ne pouvons que faire le constat de son incompétence notoire à trouver les solutions pour enrayer le mal. Nous sommes tous concernés par cette lutte qui requiert nécessairement de l’appareil sécuritaire qu’il soit impérativement bien armé et bien formé et mieux structuré afin de faire cesser ces massacres en série. Bien que des efforts soient déployés dans ce sens, nous constatons que ce n’est absolument pas suffisant : les morts continuent à se compter presque chaque jour et nous ressentons de plus en plus la détresse insoutenable de la population et des familles endeuillées.
Le Nord et l’Est du pays ont besoin de toute l’attention afin d’y anticiper la sécurisation de la nation entière, car cette menace intégriste ne fera que grossir, s’amplifier jusqu`à s’enraciner peu à peu vers toutes les grandes villes du Burkina.
Nous devons face à ce péril dans la demeure burkinabé nous interroger sur les causes profondes du mal: Quelles sont les conditions réelles qui ont permis l’éclosion de ces différentes cellules terroristes au Nord et à l’Est du pays? Nous pouvons l’affirmer sans détour, qu’elles résultent de la politique d’abandon de ces régions depuis des décennies. Dès lors, elles sont devenues le nid d’une jeunesse désœuvrée facilement endoctrinable à toutes les formes de fanatisme voire à une radicalisation religieuse et politique. Aujourd’hui encore si l’on tient compte des 720 écoles qui se sont successivement fermées et des enfants mis à la rue dans les régions concernées, ce sont des milliers de potentiels effectifs à la disposition des groupes Djihadistes pour les années à venir. La menace terroriste n’est nullement la résultante d’une simple alternance politique ou de la disparition d’un corps militaire, mais bien pire encore : elle prend racine aux profondeurs des espoirs trahis d’une partie de la population qui vit le désespoir et l’abandon de leurs gouvernants. C’est ainsi que cette partie de la population est devenue une proie facile, ouvrant ainsi insidieusement les portes de leur terroir à l’accueil des forces du mal qui minent désormais l’intérieur de notre patrie.
Notre gouvernement s’il veut vraiment endiguer le mal à la racine, devra investir temps et argent afin de résoudre la fracture socio-économique qui a été creusée au fil des années. Une portion de la population essentiellement des jeunes dans ces régions du Nord et de l’Est du Burkina se sont sentis abandonnés face aux disparités socio-économiques. Comme résultante, nous assistons à une désintégration des valeurs de la société séculaire et son remplacement par des idéologies politico-religieuses extrêmement menaçantes pour l’équilibre et la paix sociale. Aujourd’hui, le constat est sans appel : le Burkina perd du territoire et pas que le Nord et l’Est ! La menace intégriste a désormais franchi pour notre patrie un point critique qui requiert une opération d’envergure des forces armées qui doivent être impérativement mieux dotées en ressources humaines et matérielles à la hauteur de ce défi. Il faudrait de toute urgence équiper les FDS de matériels logistiques adaptés à la menace (véhicules blindés, drones, hélicoptères de combat), mais également procéder à la levée d’un contingent spécial d’au moins 3000 soldats. Cet appel du contingent spécial peut se faire par une discrimination positive en prenant plus de jeunes dans les régions du Nord et du Sahel, ce qui permettra du même coup d’assécher les bases de recrutement des groupes terroristes. Afin de mieux protéger son territoire, sa population et ses intérêts vitaux, il est impératif que les soldats moins expérimentés complètent d’abord leur formation initiale dans les chefs-lieux de région où ils seront affectés. Ainsi, avant de se voir confier des missions plus périlleuses, ils devront dans un premier temps assurer les arrières tout en terminant leur formation complémentaire tandis que les plus anciens soldats seront déployés au Nord et à l’Est pour reprendre le terrain des mains de l’ennemi.
Si rien n’est fait dans ce sens, dans quelques années, peut -être même moins, nous aurons définitivement perdu ces deux parties du pays, sans que nous ayons livré un vrai combat ! Devant cette menace, il incombe aux gouvernants d’accorder la priorité présente aux actions et moyens visant la défense du territoire afin d’assurer l’avenir de nos enfants et petits-enfants !
Les institutions de Bretton Woods verraient certainement d’un mauvais œil des dépenses substantielles au profit de La Défense et de la sécurité; mais le gouvernement est responsable devant l’histoire de ce qui adviendra de notre territoire national. Aussi c’est maintenant qu’il doit se déterminer s’il sert les intérêts du Burkina ou ceux des institutions impérialistes.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso et veille sur ses vaillants patriotes !
YIZ News – Décembre 2018
Dans le but de poursuivre la dynamique d’échange de communication avec vous, je vous invite à feuilleter le premier numéro de YIZ News.
Excellente lecture.
C’est ensemble que nous bâtirons un Burkina meilleur !
SEM Yacouba Isaac Zida
Communiqué – Yacouba Isaac Zida

Chers sœurs et frères du Burkina Faso;
Chers amis du Burkina Faso à travers le monde,
Ce 31 octobre 2018 marque le 4ème anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 du vaillant peuple du pays des hommes. C’est une date gravée à jamais dans la mémoire collective des burkinabè.
C’est donc ce jour mémorable que j’ai choisi pour lancer officiellement mon site internet, ainsi que le livre que vous avez déjà bien accueilli dans une ardente recherche de vérité.
«Je sais qui je suis», est un livre autobiographique, premier tome d’une série de Témoignages, qui restitue certains faits et événements que le Burkina Faso (pays des hommes intègres), a connus dans le parcours de son histoire pendant ces trois dernières décennies. Écrit avec à l’esprit de restituer la vérité, cet ouvrage se veut être un livre historique pour les futures générations du Burkina Faso.
« Il y a des personnes qui aiment les livres comme des meubles, plus pour parer et embellir leur maison que pour orner et enrichir leur esprit » disait La Rochefoucauld.
Mon plus ardent souhait, est que cet opus que je viens de mettre à la disposition de tous les lecteurs du monde, puisse enrichir leur esprit en quête de vérité.
De plus, depuis des années, vous êtes nombreux à désirer échanger, partager avec moi vos points de vue sur le devenir de notre pays. C’est désormais possible. Je voudrais donc vous informer du lancement des différents canaux de communications par le biais desquels nous pourrons désormais échanger en toute convivialité et fraternité.
Site web: www.isaaczida.com
Facebook: www.facebook.com/SEMYIZ/
Twitter: https://twitter.com/SemZida
J’invite tous ceux qui visiteront ces différentes plateformes, à en faire leurs outils personnels, à travers lesquels nous pouvons contribuer chacun, à l’édification d’un Burkina Faso de Justice, de Paix et de Prospérité.
S’informer sur les questions relatives à la vie de la nation est un acte citoyen et un devoir patriotique. Mais au-delà de s’informer nous pouvons ensemble, dans une synergie d’idées, faire bouger les lignes.
Ensemble, nous pouvons œuvrer pour un Burkina plus radieux!
Que Dieu bénisse le Burkina Faso!
Points de Vente